Depuis l’offensive de la Turquie en Syrie, la France a assoupli sa politique de rapatriement de ses ressortissants ainsi que de leurs enfants. Dans l’immédiat, elle est prête à accueillir quatre d’entre elles avec leurs sept enfants, pour qui débutera une judiciarisation aux contours bien délimités, rapporte lci.fr.
La Garde des Sceaux, au cours de l’émission, a estimé que chaque ressortissant serait géré au cas par cas. Si les enfants de 2 à 16 ans seront placés dans un foyer, les adultes, quant à eux, seront placés en garde à vue à la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) puis feront l’objet de poursuites judiciaires.
Cette stratégie qui repose sur le protocole de 2014 de Cazeneuve n’envisage pas la séparation des enfants ni leur prise en charge dans l’immédiat par leurs grands-parents.
La Commission nationale consultative des Droits de l’homme (CNCDH), ne manque pas de tirer la sonnette d’alarme, notamment, depuis fin septembre, précisant qu’il y a en Syrie trois cents enfants français, majoritairement âgés de moins de cinq ans, relève le même média.