Contesté par le Premier ministre François Fillon , qui accuse la gauche de "vider la nationalité et la citoyenneté française de leur substance", le projet de loi est également condamné par Marine Le Pen, présidente du Front National, et l’écologiste Eva Joly.
Le texte de loi adopté au risque de "communautariser le débat public" d’après François Fillon, est condamné par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant pour qui, citoyenneté ne rime pas avec "habiter en France".
La proposition de loi , portée la toute première fois par l’ancien président français François Mitterrand, avait été adoptée le 3 mai 2000 par l’Assemblée nationale, mais n’avait jamais été examinée par la droite qui détenait jusque là la majorité des sièges au Sénat.
Accorder le droit de vote aux élections municipales aux étrangers relève de la démagogie pour Marine Le Pen, qui a lancé une pétition contre le projet de loi considéré comme "hasardeux" par le président français Nicolas Sarkozy.