Les journalistes stagiaires affirment avoir été harcelées sexuellement par de hauts responsables de la deuxième chaîne de télévision marocaine, qui leur faisaient des promesses d’embauche après la fin de la période de stage, en échange, disent-elles, de relations sexuelles.
L’affaire a même été portée devant le Parlement par le Parti Justice et Développement (PJD), qui en a fait part au ministre de la Communication. Mustapha El Khalfi a interpellé à cet effet Salim Cheikh, directeur général de 2M.
Les victimes accusant de harcèlement de hauts responsables de la chaîne casablancaise, avaient fait part de leur histoire à Abdellah Bouanou, député du Parti Justice et Développement (PJD), qui s’est basé sur ces témoignages, pour ensuite accuser directement la chaîne devant le Parlement.
2m, pour sa part, se défend et déclare dans un communiqué publié la semaine dernière, n’avoir reçu aucune plainte de stagiaires ou d’employées à propos d’un quelconque fait de harcèlement sexuel. De plus, la chaîne dit rejeter ce genre de comportements qui "entachent sa réputation".
D’après Al Akhbar, le responsable des ressources humaines de 2M visé par les accusations du député islamiste, a décidé de poursuivre en justice le président du groupe parlementaire du PJD, Abdellah Bouanou pour préjudice moral.