Dr Hassan Tazi fond en larmes dans le box des accusés

30 septembre 2023 - 18h30 - Maroc - Ecrit par : S.A

Alors qu’il suivait l’interrogatoire de l’un des accusés lors de la dernière audience de son procès devant la Cour d’appel de Casablanca, le célèbre chirurgien esthétique, Dr Hassan Tazi, propriétaire de la clinique Chifaa, incarcéré pour notamment traite d’êtres humains, abus de faiblesse et escroquerie, a fondu en larmes.

Émotion à la dernière audience du procès du docteur Tazi et de ses coaccusés. À la barre, l’infirmière, responsable de la réception à la clinique Chifaa poursuivie en état de détention a rejeté toutes les accusations de manipulation de dons, d’exploitation des malheurs de pauvres malades ou de falsification de factures, rapporte le quotidien arabophone Assabah, ajoutant que l’accusée a fait savoir que « le docteur Tazi n’intervenait que très rarement dans les circuits administratifs de l’établissement ». À l’en croire, le célèbre chirurgien esthétique instruit les différents services de la clinique à l’effet de prendre en charge tout cas d’urgence et de le secourir immédiatement sans attendre les détails du dossier du patient.

À lire : Une bonne nouvelle pour Dr Hassan Tazi ?

Ces déclarations ont suscité l’émoi. Docteur Tazi s’est effondré en larmes dans le box des accusés. « Puisque je me comporte de cette façon avec les patients, pourquoi suis-je en prison », s’est-il interrogé. Le magistrat Ali Tarchi qui présidait la cour a alors décidé de renvoyer le procès au 5 octobre prochain.

À lire : Des témoins convoqués dans l’affaire Hassan Tazi

Dr Tazi, son frère, son épouse et cinq autres personnes sont accusés séparément de traite d’êtres humains, exploitation de la vulnérabilité des personnes à des fins commerciales, escroquerie envers des bienfaiteurs qui agissaient de bonne foi, falsification de factures de traitement et de dossiers médicaux, exploitation de mineurs souffrant de maladie chronique, faux et usage de faux et constitution d’une bande criminelle. La chambre pénale de première instance de la cour d’appel à Casablanca avait rejeté le 13 avril leur demande de mise en liberté provisoire.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Droits et Justice - Procès - Hassan Tazi

Aller plus loin

Hassan Tazi de retour devant la cour d’appel de Casablanca

Le célèbre chirurgien esthétique Dr. Hassan Tazi, propriétaire de la clinique Chifaa, incarcéré à la prison d’Oukacha pour notamment traite d’êtres humains et abus de faiblesse,...

Procès de Hassan Tazi : des révélations qui pourraient tout changer

La confrontation entre les accusés se poursuit dans le cadre du procès du célèbre chirurgien esthétique, Dr Hassan Tazi, propriétaire de la clinique Chifaa, incarcéré pour...

Dr. Hassan Tazi, coupable, mais sortira de prison

Ce n’est qu’une question d’heures pour que Dr. Hassan Tazi, célèbre chirurgien esthétique, jugé par la Cour d’appel de Casablanca pour abus de faiblesse et escroquerie, sorte de...

Le dossier de Dr Hassan Tazi entre dans une nouvelle phase

Le célèbre chirurgien esthétique Dr Hassan Tazi, propriétaire de la clinique Chifaa, incarcéré à la prison d’Oukacha pour notamment traite d’êtres humains et abus de faiblesse,...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...