Procès de Hassan Tazi : ça se complique pour ses proches
Le procès du célèbre chirurgien esthétique, Dr Hassan Tazi, propriétaire de la clinique Chifaa, incarcéré pour notamment traite d’êtres humains, abus de faiblesse et...
La confrontation entre les accusés se poursuit dans le cadre du procès du célèbre chirurgien esthétique, Dr Hassan Tazi, propriétaire de la clinique Chifaa, incarcéré pour notamment traite d’êtres humains, abus de faiblesse et escroquerie. Des révélations majeures ont été faites par une prévenue lors de l’audience qui s’est déroulée vendredi dans la salle numéro 8 de la cour d’appel de Casablanca.
Les révélations n’en finissent pas. En témoigne la confrontation entre Zineb B., la principale accusée classée deuxième dans le rang des responsabilités pénales dans cette affaire, et qui est une intermédiaire recrutée pour ses capacités à convaincre et à collecter les dons, et une employée de la clinique Chifaa. Dans un enregistrement téléphonique, la première sollicitait une somme d’argent à la seconde poursuivie dans cette affaire. Interrogée à ce sujet par le président de la cour, le magistrat Ali Tarchi, Zineb B. fait croire au juge que l’employée lui devait de l’argent et elle cherchait à se faire rembourser.
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L’employée démonte son « mensonge » et assure qu’il s’agissait en réalité de la commission de la principale accusée, fixée à 20 %, fait savoir Hespress. Une commission qu’elle recevait pour chaque dossier dans lequel elle intervenait pour collecter des fonds destinés au traitement des patients. Dr Hassan Tazi était-il au courant de cette commission ? L’employée a répondu par la négative. Elle a expliqué que cette commission était obtenue avec l’approbation du frère du célèbre chirurgien esthétique, ainsi que de sa femme.
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Zineb B. a réussi à convaincre des hommes d’affaires, des artistes et d’autres personnalités publiques, à faire des dons en leur montrant des vidéos des patients qui bénéficieraient de ces dons. Le juge l’a ailleurs interrogée sur le contenu de ses appels téléphoniques avec ces diverses personnalités. Une somme de 6 800 dirhams devant ouvrir les frais d’inhumation d’un enfant décédé à la clinique a été notamment évoquée. Elle a expliqué qu’elle a dû solliciter les donateurs parce qu’eux tous ne versaient parfois pas la somme complète.
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Autre révélation : les allégations selon lesquelles l’accusée principale utilisait le compte bancaire de sa fille pour recevoir des fonds en raison de la suspension de son propre compte sont fausses, car son compte était bel et bien actif.
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