"Malgré la détérioration du tourisme au Maroc en général, et dans la région de Merzouga en particulier, après la flambée du virus Corona à travers le monde, et ce que nous subissons comme manque à gagner après l’arrêt de plusieurs activités touristiques dans la région, nous avons lancé cette initiative à travers nos pages sur les réseaux sociaux, montrant notre volonté d’accueillir les touristes coincés dans les aéroports et souffrant dans cette situation difficile, alors que nous surmontons une crise qui touche la planète entière", confie à Hespress, Moha Guerraoui, promoteur touristique dans la région.
Pour sa part, le militant amazigh, Moha Ouhha affirme que les initiatives de ce genre ne sont pas étranges, ni nouvelles pour ceux qui ont grandi dans la générosité et élevés dans le Sud-Est marocain. "C’est un geste de gratitude pour le rôle des touristes et du tourisme dans la réduction de la marginalisation et de la hogra, dans une zone qui était jusque-là, déserte", laisse-t-il entendre.
À l’en croire, un certain nombre de promoteurs touristiques ont déjà visité l’Europe et ont vu ce que c’est que la véritable signification humaine de l’ouverture sur l’autre et de la coexistence pacifique avec diverses cultures et civilisations. C’est pourquoi, "il n’est donc pas surprenant qu’ils aient commencé à héberger des touristes séparés de leur patrie en raison de la catastrophe généralisée du Coronavirus".
À noter qu’un ensemble de complexes hôteliers de la région des Aït Khabbach (commune rurale de Taous) ont adhéré à cette initiative humanitaire.