Les faits remontent à janvier 2019, quand, sur son compte Facebook, Abdesalam Ouaddou avait qualifié Houssine Kharja « de chien galeux capable de vendre même sa famille, son pays, ses amis pour son intérêt ». Il l’a également accusé d’être un intermédiaire dans les transferts des internationaux marocains vers les pays du Golfe. Il avait aussi proféré des propos insultants à l’égard de l’épouse de Kharja, rapporte l’Equipe.
Mercredi, à la première audience, Ouaddou s’est fait représenter par son avocat. La défense du plaignant a présenté les preuves des propos diffamatoires contre son client et son épouse, avançant que Ouaddou avait reconnu les faits sans manifester de regrets. L’avocat de Ouaddou a rétorqué que la publication de son client n’a pas touché un grand public et qu’elle a été consultée par un nombre restreint composé de ses amis sur Facebook. Il a expliqué que les propos de Ouaddou visaient un autre et non Kharja.
Malgré les explications de l’avocat, la défense de Kharja a demandé un dédommagement de 40 000 euros. Un montant que rejette la partie adverse qui a déclaré devant la cour que son client n’est pas une star du football du calibre de Mbappé ou Zidane pour payer un tel montant, et qu’il n’était plus footballeur depuis des années.