Les faits remontent au 21 décembre 2023, lorsque le couple a été interpellé par la police espagnole à Algésiras, au moment d’embarquer pour le Maroc. Originaires de Carcans (Gironde), ils avaient quitté leur domicile, mis en sous-location, cinq jours plus tôt.
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L’enquête avait été déclenchée par le signalement d’une proche, inquiète des propos du père. Celui-ci lui aurait confié son intention de « sacrifier » son fils dans le Sahara.
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Face à cela, la défense, qui plaide la relaxe, conteste cette version. L’avocate du père assure qu’il « n’a jamais eu l’intention de nuire d’une quelconque façon à son fils » et qu’il n’existe « aucun élément caractérisant l’association de malfaiteurs ». L’avocate de la mère évoque un simple projet de voyage au Maroc, un pays que le couple, décrit comme « fusionnel » et « antisystème », appréciait.
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L’avocate de l’enfant soutient pour sa part que la sécurité psychologique du garçon a été compromise par un « endoctrinement ». Elle rapporte que l’enfant parlait de la nécessité « d’avoir froid, peur, d’enlever le serpent qui est en nous ». Aujourd’hui confié à ses grands-parents maternels, qui l’aident à « déconstruire toutes ces idées », la partie civile demandera une condamnation pour le « préjudice moral certain » subi par l’enfant.