Ramadan : les investissements publicitaires en forte baisse
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Selon l’Association marocaine des sociétés d’Affichage Publicitaire (AMAP), plus de 10 000 emplois sont menacés par la pandémie du Covid-19 qui persiste. Les professionnels du secteur appellent à l’exonération immédiate des redevances.
C’est l’Association Marocaine des sociétés d’Affichage Publicitaire (AMAP) qui peint le triste tableau de ces sociétés qui croulent sous de « lourdes redevances que leur réclament les collectivités locales. Le secteur est lui aussi au bord de la faillite ». Ainsi, plus de 10 000 emplois directs et indirects qui se retrouvent aux portes de la précarité.
Et l’AMAP de s’insurger contre « des redevances d’exploitation du domaine public qui ont augmenté de … 500 à 600%, passant de 12 000 à 60 000 – 100 000 dirhams par an et par panneau sur les 10 dernières années ; alors même que le prix moyen de vente d’une face de panneau est passé, durant la même période, de 15 000 dirhams à 4 000 dirhams par mois » ajoute Adil Lahlou, président de l’Association.
Par ailleurs, la redevance pour certains panneaux appelés « unipôles » est fixée entre 100 000 et 200 000 dirhams selon le zoning. Finalement, nous nous acquittons d’une redevance par panneau pour deux faces, mais nous générons du chiffre d’affaires à partir d’une seule face », souligne Adil Lahlou.
L’exonération immédiate des redevances, c’est la voie du salut du secteur. De l’avis de tous les professionnels concernés, pour sauver l’activité il faut agir sur les redevances, aussi bien au niveau des collectivités locales que des régies d’électricité, pour éviter une vague de licenciements et de fermetures qui touchera même les plus grandes sociétés.
« Le problème se posera dans quelques mois, lorsque il n’y aura rien à recouvrer puisque nous n’avons rien facturé pendant la période de confinement. On tire la sonnette d’alarme », alerte M’hammed Fahmi, vice-président de l’AMAP.
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