Ainsi, rapporte Mediapart, le gouvernement français a perquisitionné les domiciles de personnalités musulmanes, d’associations éducatives, d’organisations caritatives et fermé une mosquée. De plus, les menaces du ministre de l’Intérieur annonçant, entre autres, la dissolution de plusieurs d’entre elles, comme BarakaCity, une importante organisation humanitaire islamique.
Dans le viseur du gouvernement, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), spécialisé dans la défense des droits humains qui fournit une assistance juridique aux victimes de discriminations et de crimes de haine. Tout comme des journaux connus (comme Mediapart), des partis politiques (comme La France Insoumise, le Parti Communiste Français ou même d’anciens députés de la majorité LREM) ainsi que des universitaires qui ont osé prendre position contre l’islamophobie dans le passé ou ont juste émis une critique contre les pratiques de l’État français.
Des actions qui, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, visent à « faire passer un message » aux musulmans vivant en France et à toute personne désireuse de les défendre.
« En tant qu’élus, attachés à l’État de droit, (…), nous ne pouvons pas laisser une situation déjà catastrophique empirer. ». « Ce qui est fait au nom de la laïcité est en fait la stigmatisation, la diabolisation et la déshumanisation des citoyens musulmans ». « Cette obsession pour les musulmans et l’islam qui conduit le pays au fascisme doit cesser » ont-ils martelé.
Car, si le pays où est née la Déclaration des Droits de l’Homme se transforme – à nouveau - en un État fasciste, l’Union européenne tout entière revivra ses heures les plus sombres. », ont conclu les élus.