C’est l’une des trois portes d’entrée de la mosquée située au nord de Nantes qui a pris feu vendredi 9 avril, fait savoir Lemuslimpost qui y voit un acte plutôt symbolique, parce que commis à quelques jours du début du ramadan. Le feu est parti de trois poubelles pleines de cartons, placées devant de la mosquée. Des canettes d’essence retrouvées sur les lieux renseignent sur l’origine criminelle de l’incendie, en attendant les conclusions de l’enquête de la police à qui seront confiées les images de vidéosurveillance.
« Qu’est-ce que les auteurs cherchent ? Je ne sais pas. Devant la porte, nous ne laissons jamais rien traîner, ce qui veut dire qu’ils ont déplacé les poubelles devant la porte pour y mettre le feu », explique à la presse Abdeslam Bahloul, membre de l’association qui gère la mosquée, qui dénonce « un acte criminel ». Plus de peur que de mal, derrière la porte en bois, se trouvait un volet métallique qui a résisté au feu, détaille le site.
Les condamnations n’ont pas tardé à venir des dirigeants politiques. Au nombre de ceux-ci, Pascal Bolo l’adjoint à la sécurité de Nantes, le député de Nantes, François de Rugy, et le ministre de l’Intérieur, cite la même source qui déplore l’absence de mesures pour sécuriser les lieux.
En 2019, rappelle le média, à la veille du ramadan, les murs de plusieurs mosquées dans l’ouest de la France avaient été couverts de tags islamophobes, à la grande colère de l’Observatoire national contre l’islamophobie (ONCI) et du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui avaient sollicité l’assistance du gouvernement français pour la sécurité des mosquées. Deux ans plus tard, celles-ci continuent d’être objet d’actes islamophobes.