À Bruxelles, les jeunes musulmans se définissent d’abord par rapport à leur religion
Les jeunes musulmans bruxellois se définissent d’abord par rapport à leur religion. C’est ce que révèle une étude menée conjointement par l’ULB et la VUB.
Une étude menée récemment par le Baromètre arabe montre qu’au sein de la population marocaine, les jeunes Marocains sont les premiers à revenir vers la religion. Il en est de même pour tous les pays de la région MENA.
Ce retour vers la religion varie en fonction du nombre d’années d’études, de l’espérance de vie, des revenus et des niveaux d’inégalité économique. Au Maroc, les quatre dernières années ont été marquées par une augmentation du nombre de jeunes pour qui la religion est devenue une question essentielle. Il s’agit d’un changement radical puisque, dans les années 2018-2019, les jeunes âgés de 18 à 29 ans étaient plus susceptibles que ceux âgés de 30 ans ou plus de déclarer qu’ils n’étaient « pas religieux ». Le pourcentage le plus élevé au Maroc pendant cette période était de 22 %, rapporte Hespress.
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Mais aujourd’hui, le taux de jeunes « non religieux » est de 10 % au Maroc, tandis que celui des personnes “religieuses” s’élève à 90 %. Il est de 91 % et de 87 % en Algérie. De nombreux chercheurs affirment que « le niveau de religiosité augmente en période de crise », en ce sens que « la religion offre un enseignement et des mécanismes qui aident les individus à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent dans la vie ».
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Par exemple, durant les temps forts de la pandémie du Covid-19, les recherches de prières sur Google ont atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés. D’après le Baromètre, les résultats de toutes les vagues émanent non seulement de l’examen de l’identité personnelle, mais aussi de l’engagement dans les pratiques religieuses.
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