Au total vingt athlètes dont 14 africains doivent ranger au placard leurs rêves de participer aux JO de Tokyo. La nouvelle de leur disqualification est tombée près de 36 heures avant le début des épreuves d’athlétisme de Tokyo 2021. Selon l’Unité d’intégrité (AIU), sept pays n’ont pas rempli les conditions requises en matière de contrôles antidopage. Il s’agit du Maroc (1), de la Biélorussie (3), de l’Éthiopie (1), du Kenya (2), de l’Ukraine (3) et surtout du Nigeria qui a vu (10) de ses athlètes écartés des Jeux Olympiques.
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Selon l’AIU, ces athlètes n’ont pas subi les 3 contrôles antidopage inopinés, effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois, requis par World Athletics. Ces pays faisaient d’ailleurs partie d’une liste de pays sous surveillance en matière de dopage. Les athlètes concernés acceptent difficilement la décision et condamnent les autorités sportives de leurs pays.
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La championne d’Afrique du lancer du disque Chioma Onyekwere, la première concernée, a interpellé World Athletics et l’AIU sur Tweeter exprimant toute son amertume : « Les athlètes ne sont pas fautifs dans cette affaire. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide pour savoir comment nous pouvons effacer ça afin que nous puissions tous les dix concourir ».
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Quant à Blessing Okagbare qui ne se retrouve pas sur la liste des athlètes écartés, s’est prononcée sur la question dans un tweet condamnant les dirigeant de son pays. « Je l’ai déjà dit et je le répète. Si vous ne connaissez pas le sport, si vous n’êtes pas passionné par lui/nous (les athlètes), alors vous n’avez rien à faire là en tant qu’administrateur. Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux et nous, les athlètes, sommes toujours à la merci des dommages. »