L’Espagne a ouvert une enquête concernant des allégations de tirs sur des migrants tentant de rejoindre les îles Canaries depuis le Maroc. Une association caritative affirme que des soldats marocains auraient ouvert le feu sur ces migrants,...
Des "motos kamikazes" ont été utilisées cette semaine par des immigrants subsahariens tentant d’entrer à Melilla, au nord du Maroc. Des hommes à motos et protégés par des casques, ont roulé à vive allure en forçant le passage frontalier.
Malgré les injonctions de la police marocaine et la Guardia civil espagnole, les quatre immigrants ont réussi à forcer le passage et roulé sur plusieurs kilomètres pour semer les policiers. Ils ont ensuite abandonné leurs motos, avant de prendre la fuite et de se cacher dans la ville.
Les forces de sécurité sont actuellement à leur recherche. Ils sont accusés d’entrée illégale sur le territoire espagnol et de conduite dangereuse entraînant un risque pour l’intégrité physique des policiers espagnols et marocains.
Il y a un an, c’est une voiture bélier qui avait été utilisée par les immigrants pour forcer le dispositif de sécurité des postes frontaliers Bni Nssar et Farhana. En quelques jours à peine, une vingtaine d’immigrants avaient réussi à forcer le passage de cette manière.
Dépités, que ce soit à Sebta ou à Melilla , ils sont plusieurs milliers à attendre, parfois pendant plusieurs mois, le moment propice pour passer la frontière. Cela crée souvent des tensions, qui virent parfois à l’émeute, lors de leur passage forcé.
Il y a quelques jours, la police espagnole avait avoué, et ce pour la première fois, avoir utilisé des balles en caoutchouc pour disperser des immigrés clandestins ayant pris d’assaut la clôture séparant le Maroc de l’Espagne.
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