Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) sonne l’alarme : le marché de l’emploi marocain continue de se détériorer sous l’effet persistant de la sécheresse.
Khalid Gueddar, caricaturiste marocain, espère que le Printemps arabe apportera avec lui une vraie liberté de la presse au Maroc. L’ancien caricaturiste de Bakchich, condamné à trois ans de prison pour un dessin sur la famille royale, est de retour au Maroc depuis neuf mois.
L’artiste, qui attend avec impatience "une bouffée d’oxygène" dans la presse marocaine, explique que depuis son retour au Maroc "les journaux ont peur de l’embaucher". Gueddar, l’un des fondateurs en France du site Bakchich (inactif depuis janvier 2011), avait été condamné pour avoir dessiné une caricature jugée "insultante" du mariage du Prince Moulay Ismaïl avec une Allemande.
Il avait écopé de 3 ans de prison, 50.000 dirhams d’amende et devait s’acquitter, avec Taoufiq Bouachrin, directeur d’Akhbar Al Youm, de trois millions de dirhams de dommages et intérêts au profit du prince. Ce dernier avait finalement décidé de renoncer à l’exécution du jugement.
Khalid Gueddar reste toutefois optimiste : "Le roi, sous la pression notamment de la rue marocaine, a fait un geste, il a libéré 190 détenus. Il y a une volonté de changer. L’espace de liberté va s’élargir" (AFP).
"Il y a trois tabous au Maroc, le roi, et donc sa famille, le Sahara occidental et l’islam. Aujourd’hui, on a brisé celui sur le Sahara, demain ce sera le roi et après demain l’islam !"
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