Lors de la première audience devant le tribunal de Den Bosch jeudi 4 mai, l’avocate générale Jolanda Vermeulen a affirmé que le kickboxeur marocain s’est retrouvé dans un milieu de « durs à cuire » et d’argent sale. Depuis la prison de Roermond, Mohammed Jaraya a comparu par visioconférence. Il a fait valoir que son contrat professionnel avec l’organisation de boxe Glory est en jeu voire toute sa carrière, mais le tribunal a décidé de son maintien en détention, rapporte AD.
À lire : Mohamed Jarraya en plein entraînement, gare à celui qui reçoit ses coups (vidéo)
Mohammed Jaraya. a été arrêté le 26 janvier à son domicile de Den Bosch. Déféré devant le juge d’instruction, il sera incarcéré pour des soupçons de blanchiment d’argent, de trafic de drogue et d’armes. Il serait en désaccord avec un gang criminel et aurait été impliqué dans le vol d’une importante cargaison de cocaïne. L’ancienne boucherie de son père sur Kapelaan Koopmansplein à Den Bosch a été la cible d’un attentat à deux reprises. La salle de sport de Den Bosch-West où il s’entraîne souvent n’a pas été non plus épargnée. Il s’agirait des avertissements destinés au Marocain.
À lire :Mohamed Jaraya : le kickboxeur marocain qui monte, monte … (vidéo)
La police affirme avoir reçu des informations selon lesquelles le kickboxeur lui-même serait en danger s’il était à nouveau libre. Une fausse alerte, selon son avocat Jan-Hein Kuijpers. Selon le ministère public, il est également question de montres coûteuses selon des messages décryptés de son téléphone crypté. Il n’y avait « pas un gramme de drogue » dans l’affaire et une seule Rolex avait été saisie, réagit l’avocat Kuijpers.
À lire :Incroyable combat de kick-boxing entre Mohamed Jaraya et Nordin Ben Moh (vidéo)
« L’avocat général de la Cour suprême répondra la semaine prochaine à la question de savoir dans quelle mesure les messages interceptés à partir de téléphones cryptés craqués peuvent peser dans les affaires pénales, ce qui peut également être important pour le kickboxeur., ajoute par ailleurs la défense de Mohammed Jaraya.