Composée de médecins de nombreuses spécialités, pharmaciens, juristes, économistes, acteurs associatifs ainsi que de journalistes, cette instance a pour mission de faire des consultations en vue de la promulgation d’une loi qui tienne compte des aspects scientifique et médical de manière à garantir l’intérêt sociétal à tous les niveaux, a indiqué lundi l’instance dans un communiqué.
La mission de l’instance sera consultative sur la base des rapports qu’elle élaborera et qui vont inclure ce qui est scientifique, médical, industriel, thérapeutique et sociétal, « en bénéficiant des expériences des pays qui nous ont précédés », a poursuivi Rabii Redouane, professeur de médecine à l’Université Mohammed VI de Casablanca et coordinateur de l’instance.
Seront associés aux travaux de ce comité technique, le législateur marocain, les agriculteurs, les fabricants ainsi que les investisseurs qui ont l’intention d’investir dans ce secteur prometteur.
En termes de vision stipulée dans sa charte d’action, l’instance consultative scientifique mise déjà sur la prise de conscience chez un ensemble d’acteurs indispensables à l’aboutissement du projet de légalisation du cannabis, a révélé le communiqué.
Dans la stratégie qu’elle entend déployer pour accompagner l’adoption de la loi n°13.21, l’instance consultative prévoit un cadre juridique vecteur de suggestion, de plaidoyer et de partenariats avec des institutions publiques et privées et avec des entreprises, laboratoires et centres de recherche nationaux et internationaux.
Cette stratégie va contribuer notamment à une compréhension correcte et saine de toutes les possibilités offertes par cette plante pour des usages relatifs à la santé humaine et à la prise de conscience large de la réalité des multiples alternatives de santé dans plusieurs disciplines médicales, a précisé la même source.
En somme, l’organe consultatif ainsi mis en place servira de locomotive au processus de promulgation de la loi n°13.21 et sa bonne mise en œuvre, rappelle le texte de l’instance, qui conclut en outre qu’il va mettre aussi l’accent sur les meilleures voies de dialogue destinées à persuader les cibles sur le danger.
Pour ce faire, avertit le même communiqué, les cadres de l’instance consultative vont se baser sur des preuves scientifiques et sur toutes les expériences internationales et les opinions scientifiques en matière de santé.