Au Maroc, l’Aid Al Mawlid Annabaoui, la fête qui célèbre la naissance du prophète Mohammad, sera célébrée en septembre.
Les fast-foods "Halal", qui servent principalement du poulet dans les quartiers Nord-Est de Paris où vivent de nombreux habitants de confession musulmane, connaissent un succès fou et font recette.
Le succès de ces établissements, qui essaiment déjà dans plusieurs villes de la banlieue parisienne, arrive dans la Capitale, avec toujours les mêmes ingrédients, dont des vitrines aux couleurs criardes et des menus à petits prix à base de poulet pané, d’agneau ou de plats végétariens.
Aux yeux de restaurateurs, ce qui touche actuellement à ce marché est porteur dans la mesure où il s’agit d’un secteur qui affiche une croissance pouvant désormais atteindre les deux chiffres. Certaines études révèlent que, depuis 1998, la consommation de produits "Halal" croît, en effet, de 15 pc annuellement.
Auparavant, la restauration "Halal" à Paris était l’apanage de fonds de commerce de sandwicheries turques, mais le marché tend de plus en plus à se diversifier.
Par ailleurs, le marché de la viande "Halal" (viande d animaux sacrifiés rituellement) est en pleine expansion à tel point que la plupart des sociétés implantées dans le secteur des produits carnés en commercialise.
Steaks, charcuterie, plats cuisinés... les ventes de produits "Halal" ne cessent de connaître une progression plus remarquable que remarquée.
Pour les professionnels, les cinq à six millions de Musulmans de France consomment deux fois plus de viande que les non Musulmans et les quelque 3.500 boucheries spécialisées réalisent 15 pc des ventes totales de viande dans l’Hexagone, dont 60 pc pour l’agneau.
Cet engouement pour le "Halal" a fait la fortune de plusieurs sociétés, surtout quelques unes basées près de Paris, ajoutent-ils. En effet, c’est l’effervescence chez les fournisseurs de ces produits où depuis plus de deux ans, l’on trouve même des plats surgelés dans les rayons des grandes surfaces qui commencent à prendre conscience du potentiel de ce marché.
Du coup, les professionnels ont dû s’adapter en embauchant des "sacrificateurs" agréés. Néanmoins, si certains estiment que le label "Halal" est maintenant clairement identifié, d’autres soulignent la nécessité d’une "moralisation" de la filière jugée, selon eux, "opaque et mal contrôlée".
Le propriétaire d’un restaurant marocain au quartier Barbès à Paris a confié à la MAP que près de 30 pc de la viande estampillé "Halal" serait en fait "illicite", rappelant à cet égard une opération coup de poing de la répression des fraudes qui avait démontré l’ampleur du scandale et au cours de laquelle sur onze entreprises contrôlées, six trompaient les consommateurs musulmans.
Mokhtar Grioute - Map
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