Un transgenre lynché à Tanger
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Des lesbiennes marocaines sont détenues à Doha en raison de leur orientation sexuelle, l’homosexualité étant un délit passible de sept ans de prison au Qatar. Elles sont victimes de violences en tous genres.
Des témoignages de six anciens détenus LGBTQ (quatre femmes transgenres, une femme bisexuelle et un homosexuel) au Qatar, recueillis et documentés par l’ONG Human Rights Watch (HRW), il ressort que des lesbiennes marocaines sont parmi les membres de la communauté détenus dans le pays. « Il y avait de nombreuses autres personnes LGBT détenues là-bas : deux lesbiennes marocaines, quatre homosexuels philippins et un homosexuel népalais », a fait savoir une femme transgenre qatarie arrêtée par les forces de sécurité dans la rue à Doha par les agents de la Sécurité préventive. « J’ai été détenue pendant trois semaines sans être inculpée, et les agents m’ont harcelée sexuellement à plusieurs reprises. L’une des conditions de ma libération consistait à assister à des séances avec un psychologue qui “ferait de nouveau de moi un homme.” », a-t-elle confié.
À lire : Le témoignage des Marocains obligés de vivre leur homosexualité en France
Dans ce rapport publié à quelques semaines du coup d’envoi du Mondial 2022, HRW affirme que ces six détenus ont été contraints de débloquer leurs téléphones, ce qui a permis aux autorités d’accéder à des informations sur des membres de la communauté, mais aucun d’entre eux n’a été inculpé. L’ONG a appelé le Qatar à « mettre un terme aux mauvais traitements infligés par les forces de sécurité aux LGBTQ, y compris l’arrêt de tout programme parrainé par le gouvernement visant les pratiques de conversion ».
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