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La saison estivale, propice pour les cérémonies de mariage, est une période favorable pour les orfèvres marocains qui se préparent à répondre à une forte demande. La récente baisse des cours de l’or sur les marchés internationaux semble profiter, tant aux bijoutiers qu’aux consommateurs marocains.
La récente hausse du dollar et la décision de Donald Trump de maintenir à son poste le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, ont entrainé une baisse du cours de l’or sur les marchés internationaux. Une baisse qui semble bénéfique pour le Maroc, en tant que pays importateur net du métal précieux, analyse L’Économiste, précisant qu’elle permet de réduire le coût des importations pour les bijoutiers et certaines industries et offre la possibilité aux artisans d’améliorer leurs marges en ajustant leurs prix pour stimuler la demande.
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Toutefois, préviennent des experts de Goldmarket, « le dollar et l’or jouent à une sorte de balançoire : quand le dollar monte, l’or baisse et inversement », expliquant que la fermeté du dollar peut agir sur le coût des importations marocaines en dollars. Mieux, le fait que les transactions sur le marché marocain se réalisent directement en devises pourrait affaiblir le pouvoir d’achat face aux fluctuations des taux de change. Cette baisse du cours risque aussi d’entrainer une légère érosion de la valeur de l’épargne des ménages marocains.
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Cette baisse ne suffit pas à garantir une stabilité durable du cours de l’or, soulignent les experts, invitant à la prudence. Mais elle pourrait avoir un effet positif sur les prix du métal précieux au Maroc, contribuant ainsi à soutenir la demande dans la bijouterie et l’artisanat, notamment pour les bijoux traditionnels très prisés lors des mariages et des fêtes. La baisse de la valeur de l’or a également un impact limité sur les réserves nationales, détenues en partie par Bank Al-Maghrib.
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Par ailleurs, la légère progression de l’argent et du platine profite à certains secteurs industriels, même si leur poids reste limité. Au demeurant, l’or conserve son statut de placement privilégié. Selon le rapport « Affluent Investor Snapshot 2025 » de HSBC, l’or reste un métal très prisé. La part de l’or dans les portefeuilles d’actifs alternatifs a plus que doublé, et 41 % des investisseurs interrogés envisagent de renforcer leur position dans les prochains mois.
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