Ce texte vise à modifier les articles 66, 67 et 88 du Code de la route afin de contrôler les données kilométriques et l’historique des accidents des voitures d’occasion. La proposition parlementaire entend également remédier au manque de coordination entre les compagnies d’assurance et les centres de contrôle technique, rapporte Al Ahdath Al Maghribia.
« Ces failles permettent à des véhicules gravement endommagés, usés ou accidentés d’être revendus en masquant leur véritable état, exposant les acheteurs à des risques importants, notamment en matière de sécurité routière », note le quotidien.
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Pour mettre fin à ces pratiques illégales et protéger les consommateurs, le texte prévoit la création d’une base de données centralisée des véhicules d’occasion qui renseignerait sur les contrôles techniques et les réparations effectuées, ainsi que les sinistres subis.
Selon une récente étude menée sur des plateformes spécialisées dans la vente de véhicules, 35 % des acheteurs de voitures d’occasion affirment avoir été victimes d’escroqueries. Pour lutter contre ces pratiques, les experts recommandent de durcir la réglementation et de mener des campagnes de sensibilisation auprès des acheteurs.