Maroc : quand la chloroquine soulage les patients atteints du covid-19

28 mars 2020 - 13h00 - Maroc - Ecrit par : I.L

Le Maroc, en adoptant le protocole de traitement des patients de covid-19 à base de chloroquine, a guéri le premier patient traité à Rabat.

Au 6ᵉ jour de son traitement à l’hôpital militaire de Rabat, le premier patient traité dans cette unité par le Plaquenil et l’Azithromycine, a été déclaré négatif au covid-19, révèle une information confidentielle qui a filtré dudit hôpital. Ce choix des autorités sanitaires incite à l’optimisme.

Le ministère de la Santé avait autorisé, le lundi 23 mars 2020, dans une note officielle adressée aux directeurs des Centres hospitaliers universitaires (CHU), la prescription de la chloroquine, et surtout de l’Hydroxychloroquine, au niveau des établissements de soins pour la prise en charge thérapeutique des cas confirmés de covid-19. Cette décision est le fruit d’une "consultation avec le Comité technique et scientifique du Programme national de prévention et du contrôle de la grippe et des infections respiratoires aiguës sévères".

Malheureusement, cette information inconnue de tous, a été révélée par le chef du gouvernement, Sâadeddine El Othmanisur son compte Twitter. Dans une réponse (aujourd’hui supprimée) à une question sur l’usage du Plaquenil, un médicament antipaludique à base d’Hydroxychloroquine, El Othmani soutenait que "tous les cas positifs au coronavirus enregistrés au Maroc, sont effectivement traités par ce médicament".

Telle une traînée de poudre, l’information a été largement relayée, provoquant une véritable ruée vers les pharmacies qui ont progressivement vu leurs stocks de Plaquenil 200 mg (Hydroxychloroquine) réduits, car vendu à 51 dirhams et la Nivaquine (chloroquine) proposée, elle, à 12 dirhams.

Dans une mise au point adressée aux médias, le département de Khalid Aït Taleb a demandé aux citoyens de rester vigilants par rapport aux informations qui circulent sur l’efficacité de la chloroquine pour traiter les individus contaminés par le Covid-19. "Ce traitement est toujours en phase de test dans de nombreux pays", prévient un communiqué du ministère qui précise que les responsables suivent de près les recherches en cours et qu’en cas de résultats positifs, l’utilisation de ce traitement devra être appliquée par un comité scientifique national, selon un protocole médical spécifique.

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