« Certaines écoles de la mission française au Maroc ont commencé à enseigner aux enfants des actions et des comportements qui sapent la profondeur des principes religieux et nationaux du pays », a dénoncé Hanan Aterkin dans une correspondance adressée au ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
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Ces actions et comportements avaient, dit-elle, suscité la colère des familles des enfants « qui ne pensaient pas que les espaces éducatifs auraient jamais été politisés ou utilisés pour commettre des actes déraisonnables ». Pour appuyer ses propos, elle évoque la présentation de carte du Maroc sans le Sahara, l’interdiction faite aux employés d’effectuer des prières dans des lieux isolés à l’heure du travail et la promotion de l’homosexualité ».
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La semaine dernière, des parents ont accusé une enseignante de l’école Honoré de Balzac à Kénitra d’avoir présenté des informations sur l’homosexualité et les tendances anormales et diffusé des idées insultantes sur les personnalités et les symboles de l’islam qui affectent la croyance religieuse des enfants, et de les avoir appelés à accepter les conceptions à caractère homosexuel et à diffuser des perceptions faisant l’éloge des relations entre personnes du même sexe avant de porter l’affaire devant les autorités judiciaires.
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Hanan Aterkin a appelé le gouvernement à divulguer ses efforts pour inciter ces écoles à respecter la culture, la religion et les traditions marocaines.