Lors d’une séance plénière intitulée « L’hydrogène vert et la route vers la COP28 », organisée mardi à Marrakech dans le cadre de la troisième édition du Sommet mondial Power-to-X, qui réunit plus de 1 000 participants et 170 experts internationaux, qui partagent leur expertise dans le cadre de 35 sessions scientifiques et de cinq événements parallèles, Leila Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique et du développement durable, a mis l’accent sur l’importance de tripler les investissements annuels dans les énergies renouvelables, afin de préparer une future économie basée sur l’hydrogène vert, fait savoir Alsharq Al-Awsat. Le souhait de son pays, dira-t-elle, c’est d’investir en partenariat avec le secteur privé, entre un et deux milliards de dollars par an, de manière constante, afin de construire un modèle social et économique plus fort et d’accélérer la transition énergétique.
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La ministre estime que l’hydrogène vert pourrait constituer une solution efficace pour décarboner le secteur de l’énergie, en particulier à la lumière de la consommation élevée d’énergie. Aussi, a-t-elle souligné la nécessité de « suivre une approche pratique pour atteindre nos objectifs, y compris la satisfaction de 52 pour cent de nos besoins énergétiques à partir de sources d’énergie renouvelables d’ici 2030 ». Faisant remarquer que le Maroc a acquis une grande expérience dans le domaine des énergies renouvelables et qu’il possède d’importantes qualifications dans ce domaine, Benali a souligné le potentiel solaire exceptionnel dans plusieurs régions du pays, ainsi que la stabilité politique et juridique, grâce à un environnement favorable aux investisseurs et à des partenariats avancés avec l’Union européenne.
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« L’hydrogène vert sera essentiel à la décarbonation de nos économies et le Maroc est un partenaire naturel pour ce nouveau marché, grâce à ses importantes ressources énergétiques, à sa proximité avec l’Europe et aux liens d’amitié et de coopération qui se sont développés à tous les niveaux gouvernementaux, entrepreneuriaux, sociétaux et humanitaires », a déclaré pour sa part l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac.