« L’un des sujets qui seront discutés (au Maroc) cette semaine sera le partage des connaissances, la formation (la capacité de s’entraîner à la fois aux manœuvres conjointes), le développement d’armes, le transfert de savoir-faire et peut-être aussi l’armement », a déclaré le général de brigade Ran Kochav, porte-parole de l’armée israélienne à Ynet TV.
Le Maroc s’est procuré plusieurs drones kamikazes auprès d’Israël et a engagé les démarches avec ce pays qui est devenu son partenaire militaire, pour la construction d’une usine de fabrication de drones dans le royaume. Il est aussi très intéressé par le système de défense aérienne Dôme de fer et aurait acquis au début de cette année le système de défense antimissile Barak pour 500 millions de dollars.
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Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations en 2020 sous l’égide des États-Unis qui ont reconnu en retour la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Les deux pays ont depuis lors renforcé leur coopération dans divers domaines dont celui de la défense. « Le Maroc est l’acteur capable de rassembler tout le monde, de trouver des solutions à n’importe quelle question », a déclaré Merav Michaeli, le ministre israélien des Transports.
Le Maroc a négocié un accord pour ouvrir définitivement un passage frontalier entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée par Israël, ce qui est important pour le trafic palestinien, a expliqué Michaeli, soulignant que les deux pays ont de « grands intérêts en commun ». En mars, les deux pays ont signé un protocole d’accord lors de la visite à Rabat du ministre de la Défense, Benny Gantz.