Le diplomate marocain a rappelé qu’ « aujourd’hui, la grande majorité des juifs marocains vivent en Israël, où ils constituent la deuxième plus grande communauté juive, avec une population d’environ un million », précisant qu’un tiers des membres du gouvernement israélien sont d’origine marocaine.
Ces juifs marocains évoluent dans les domaines de la télévision, du théâtre, de la littérature, de la chanson, de la poésie et du cinéma. Et de rappeler cette parole de feu Hassan II : « lorsqu’un juif (marocain) émigre, le Maroc perd un citoyen, mais il gagne un ambassadeur ».
La réouverture des bureaux de liaison diplomatique ouvre la voie à des opportunités dans les domaines du commerce, de la finance, des technologies de l’information, de l’aviation civile, du tourisme, de l’eau et de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’énergie, du sport et bien d’autres domaines. Pour Hilale, « cette histoire exceptionnelle de cohabitation montre ainsi, comment les musulmans et les juifs marocains jouissaient d’une paix naturelle, une coexistence harmonieuse qui est historiquement ancrée dans l’ADN et l’identité collective marocaine ».
Le préambule de la Constitution marocaine de 2011 reconnaît le rôle du judaïsme dans l’histoire du Royaume et atteste que la composante hébraïque fait partie des affluents de l’identité nationale, a-t-il rappelé, citant les différentes initiatives et mesures initiées par le Roi pour la préservation de l’héritage et de l’identité judaïque du Maroc, telles la réhabilitation des cimetières, quartiers et synagogues juifs au Maroc, ou encore l’inauguration de « Bayt Dakira » et la réforme du cursus éducatif pour y inclure l’enseignement de la culture et de l’histoire juives du Maroc.