Le Maroc en passe de prendre possession des drones SeaGuardian

La vente des drones militaires ultra-sophistiqués SeaGuardian au Maroc négociée dans le cadre de la normalisation des relations du royaume avec Israël en échange de la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara se précise.

L’acquisition par le Maroc des drones militaires ultra-sophistiqués SeaGuardian sera étudiée dans les prochains jours par le Congrès américain, rapporte la presse espagnole. Le royaume avait négocié cette acquisition sous l’administration Trump dans le cadre de la normalisation de ses relations avec Israël en décembre 2020. Le Maroc s’attend donc à recevoir sa commande de quatre drones de dernières générations de type MQ-9B SeaGuardian fabriqués par le constructeur américain General Atomics. L’administration Trump a transmis, le 11 décembre 2020, un avis au Congrès au sujet de la vente de drones armés et d’armes à guidage de précision au royaume pour un montant d’un milliard de dollars, avait fait savoir Reuters, citant des sources américaines proches des négociations. L’accord comprend également des munitions à guidage de précision Helfire, Paveway et JDAM, fabriquées par Lockheed Martin, Raytheon et Boeing.

Les drones de dernières générations de type MQ-9B SeaGuardian ont une portée de plus de 11 000 kilomètres, ce qui leur permettrait de couvrir de grandes étendues de mer ou de désert. Selon les explications du constructeur américain General Atomics, SeaGuardian est conçu pour survoler l’horizon par satellite pendant plus de 30 heures (selon la configuration) dans tous les types de conditions météorologiques et s’intégrer en toute sécurité dans l’espace aérien civil, permettant aux forces conjointes et aux autorités civiles de fournir une connaissance de la situation en temps réel partout dans le domaine maritime.

« Cet avion de patrouille et de reconnaissance maritime très polyvalent peut intégrer de manière transparente un radar maritime à zone étendue, un système d’identification automatique, des mesures de soutien électronique et un kit de mission autonome de guerre anti-sous-marine (ASW) », a-t-il ajouté.