22 décembre 2020 - 16h00 - Société
Deux individus ont été mis en examen, samedi à Nador, pour leur implication présumée dans la vente illégale de pilules abortives sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale a fait savoir que les deux mis en cause, âgés de 25 et 37 ans, ont été identifiés grâce aux faux profils utilisés sur Facebook.
L’enquête préliminaire, conduite par la police judiciaire de Nador, a permis de saisir de grosses quantités de pilules abortives, des reçus de paiement, en plus de la somme de 146 307 dirhams, issue du commerce illicite.
Selon le professeur Chafik Chraibi, 600 a 800 Marocaines se font avorter quotidiennement. Faute d’une législation qui les protège, les femmes se tournent le plus souvent vers l’avortement clandestin à domicile.
Pour cela, elles ont recours au médicament "Artotec", un anti-inflammatoire dont l’usage a été détourné. Retiré du circuit légal en août 2019, il est depuis lors proposé clandestinement en ligne et vu les sommes saisies par la police, il semble qu’il ait beaucoup de succès.
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