Les professionnels du tourisme demandent un moratoire fiscal
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Stratégique pour l’économie marocaine, le secteur du tourisme est toujours à l’arrêt. Les opérateurs qui souffrent énormément, craignant une relance hypothéquée et exigent une attention particulière pour sortir du rouge.
L’attente devient longue et la colère gagne les rangs des acteurs touristiques, eux qui ploient sous le poids des dettes et crédit depuis plus de 20 mois. Après la période noire l’année passée et une saison estivale 2021 proche de zéro, la relance tant espérée n’est pas au rendez-vous, rapporte Les Inspirations Eco.
Plusieurs secteurs ont retrouvé le chemin de la reprise des activités mais, le tourisme demeure inactif, aux prises aux nouvelles restrictions sanitaires : annulation de vols ou encore pass sanitaire. Ces écueils sont aisément appréhendés à travers l’obligation du pass vaccinal dans le public, le report des rencontres internationales, le recul des nuitées, la chute des recettes en devises, l’annulation de certains vols, en particulier sur les marchés britannique, allemand et néerlandais.
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Ces différents marchés, rappelle le journal, représentent 25,5 % du marché national, soit plus d’un quart de l’activité touristique et plus de 30 % des recettes, pour une manne de 2,22 milliards d’euros de devises. A cela s’ajoute, l’éloignement de certains marchés traditionnels tels que l’annulation de l’organisation de l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme prévue à Marrakech du 30 novembre au 3 décembre 2021.
Face à cette situation, les opérateurs plongés dans une incertitude profonde, réclament une attention particulière de la part du nouveau gouvernement et espèrent de mesures d’accompagnement concrètes et immédiates, à la hauteur de l’aggravation de la situation du secteur.
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