Le projet, actuellement étudié par le gouvernement Benkirane, consiste en la dérivation de l’eau du nord au sud du Maroc, sur une distance de 500 kilomètres, à partir des rivières du Loukkouss et du Sebou, en direction de l’oued Oum Rabiâ et Tansift, rapporte Al Khabar.
Une étude sur ce projet de rivière artificielle, laquelle nécessiterait plus de 20 milliards de dirhams pour sa réalisation, soit plus que le TGV ou le budget alloué au développement du monde rural, a déjà été menée pour définir son itinéraire.
Le gouvernement Benkirane espère à travers ce projet d’autoroute de l’eau, renforcer le développement socio-économique des tribus et des villages où passera la rivière artificielle.