La ville de Marrakech mène une lutte implacable contre la mendicité professionnelle et le sans-abrisme, qui porte déjà ses fruits. À la manœuvre, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la brigade touristique.
L’heure n’est plus à l’optimisme pour les professionnels du tourisme au Maroc. A Marrakech, première destination touristique du pays, l’arrivée de touristes aurait régressé de 80% d’après Hassan, un guide touristique rencontré par France Inter sur la place Jamaâ El Fna. Cette baisse, il la qualifie de désastreuse pour la ville ocre, où des milliers de personnes vivent de ce secteur d’activité.
D’après Georges Vialard, directeur de production de FRAM, l’un des principaux tour-opérateurs présents au Maroc, le nombre de voyageurs à destination du Royaume est passé d’environ 90.000 par an à 61.000 en 2012. FRAM table sur 65.000 visiteurs en 2013.
Le printemps arabe et l’attentat terroriste du café Argana à Marrakech, auraient porté un coup dur au tourisme national et à Marrakech, qui s’adjuge malgré tout 50% de la capacité touristique du Maroc. Ces motifs sont pourtant démentis par les professionnels du tourisme marocains. Pour eux l’attentat d’Argana est de l’histoire ancienne même si la vigilance reste de mise.
Un chargé de clientèle français d’un palace de Marrakech reconnait lui qu’il y a eu un ralentissement ces deux dernières années, mais estime que l’activité repartira de plus belle dans un ou deux ans au maximum.
Le Maroc, qui espère devenir l’une des 20 destinations les plus prisées au monde à l’horizon 2020, investit des milliards dans le secteur touristique, qui a rapporté à son tour plus de 58 milliards de dh en 2012.
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