Coronavirus : le Maroc régule le marché des masques
Face à la fraude et à la spéculation, les masques de protection sont désormais soumis à une licence d’exportation au Maroc.
Face à la demande sans cesse croissante de masques, des usines de tissu se reconvertissent en producteur de masques de protection. Elles ont reçu en urgence leur certification de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR).
Pour le moment, Micagricol à Casablanca et IKS à Marrakech ont reçu cette certification qui a une durée d’un mois. Elle impose un important cahier de charges pour la fabrication de "ce bout de tissu qui subit une demande sans précédent partout dans le monde", indique H24infos.
Selon l’IMANOR, "les masques doivent répondre à un certain nombre de caractéristiques", comme limiter la projection de gouttelettes de l’usager potentiellement atteint du coronavirus sur son voisinage. Ils doivent protéger contre toute attaque externe sans gêner la respiration. A Casablanca, l’usine Micagricol arrive à fabriquer 500 000 masques par jour, et pourrait rapidement passer à 800 000.
Selon la même source, ces masques seront vendus autour d’un dirham, sous forme de paquets de 10 ou de 50 unités. Pour éviter au Maroc d’avoir à importer des masques, les fabricants marocains misent sur une production de 80 millions de masques.
Aller plus loin
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