
Maroc : un simple WhatsApp lui coûte 222 000 dirhams
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Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.
Dans une circulaire adressée aux membres du parquet, le procureur général a mis en garde contre le manque de fiabilité de ces applications et notamment de WhatsApp qui ne dispose pas de niveaux de sécurité et de protection des données suffisants, rapporte Al-Sabah. Cette mesure vise à empêcher la divulgation de secrets professionnels lors de l’échange d’informations via WhatsApp entre les enquêteurs de la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) et les représentants du ministère public.
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La note appelle les personnes concernées à la vigilance, surtout en ce qui concerne la protection des données liées aux enquêtes. La décision a été prise sur la base des résultats d’études techniques qui ont montré les failles de sécurité des applications de messagerie instantanée, explique Al-Hassan Al-Daki. L’application WhatsApp est très utilisée dans le secteur de la justice parce qu’elle facilite la communication lors des enquêtes. La décision est donc très mal accueillie par plusieurs responsables du secteur.
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