Cette Marocaine de 32 ans, a soustrait sa petite fille de 8 ans, (dont la résidence avait été fixée chez son père à Caen par le juge des enfants) des mains de la personne chargée de sa garde en l’emmenant dans sa famille au Maroc du lundi 15 février 2016 au lundi 23 mai 2016, rapporte Actu.fr.
Dans l’attente de la suite à sa plainte, relative aux attouchements, voire pire, auxquels s’adonnerait le père sur la petite, Rachida dit vouloir protéger sa fille, qu’un examen médical a déclarée déflorée, ajoute la même source. Malgré une dénonciation qui n’aura pas de suite en 2013, la jeune mère en a fait une fixation, son ex-compagnon et le père de sa fille est dangereux pour leur fillette, au point de marquer parfois un refus à lui présenter l’enfant.
A leur retour en France en mai 2016, un nouvel examen certifie la bonne santé de la fillette, sur qui les médecins n’ont diagnostiqué la moindre preuve de viol. Elle est bonne élève et heureuse avec son père qui qualifie son ex-compagne de folle, alcoolique, droguée, et l’accuse de vouloir « casser les liens que nous avons, ma fille et moi. ».
L’expertise psychiatrique n’est pas favorable à Rachida : état dépressif chez une personne hystérique, déçue par sa vie de couple, névrotique, mais pas perverse, fait savoir la même source.
La procureure requiert à l’encontre de Rachida, 8 mois de prison avec sursis. « C’est un mécanisme de défense inconscient. Il n’y avait aucune intention délictuelle. », plaide son avocate.