Un parlementaire du parti de l’Istiqlal vient d’appeler Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, à agir pour combattre les attaques racistes répétées ciblant les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Des contacts auraient été pris au plus haut niveau par des responsables américains pour bloquer le projet de loi marocain criminalisant la normalisation des rapports avec Israël, a appris l’hebdomadaire Al Ousboue.
Ces initiatives seraient menées par les services de renseignement américains, loin des circuits des départements des affaires étrangères, rapporte Al Ousboue, selon lequel, des lobbies juifs font appel au Roi Mohammed VI pour qu’il avorte ce projet de loi anti-normalisation avec l’Etat hébreux.
Shimon Samuels du Centre Simon Wiesenthal basé à Los Angeles, a même adressé une lettre au Roi Mohammed VI, dans laquelle il appelle le Souverain marocain à intervenir pour annuler ce projet de loi, car si ce texte venait à être adopté, il nuirait à l’image du Maroc en tant que pays de tolérance, connu pour ses relations exceptionnelles avec la communauté juive à travers le monde.
Dans le deuxième paragraphe de cette lettre, ajoute Al Ousboue, Shimon Samuel écrit : "Sa Majesté, plusieurs Partis politiques ont profité de votre absence pour tenter de faire passer un projet de loi criminalisant les rapports avec Israël".
Pour l’Observatoire marocain contre la normalisation des relations avec Israël, "l’Etat hébreux vise ainsi à infiltrer la société marocaine, pour effacer l’identité et falsifier l’histoire du pays, afin de créer des conflits ethniques, avant de semer le chaos dans la région du Maghreb et créer des entités adhérant au projet sioniste".
D’après le projet de loi porté au Parlement par le Parti Justice et Développement (PJD), l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), le Parti de l’Istiqlal, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), tout Marocain qui visiterait Israël, pourrait écoper d’une peine allant de deux à cinq ans de prison, assortie d’une amende allant de 10.000 à 100.000 euros,
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