Photo : Alejandro Sepúlveda - Ultima Hora
« Ils peuvent condamner le meurtrier de mon frère à 200 ans de prison, mais personne n’enlèvera la douleur de sa mort. Ce qui est arrivé à Mohamed était sauvage. On ne peut que demander justice, mais personne ne va nous la rendre », a déclaré Hafid, le frère de Mohamed, victime d’une violente agression à Cales à Majorque, et décédé vendredi dernier à l’hôpital Son Espases où il était admis depuis son agression en juillet.
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« Il s’est réveillé et a ouvert les yeux, mais il n’a plus jamais prononcé un mot. Ces derniers mois ont été difficiles pour la famille. Mon frère a un fils de 4 ans et il aimait passer du temps avec lui. Il aimait aussi nager », a ajouté Hafid, remerciant la communauté pour la solidarité exprimée envers sa famille.
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« Nous voulons que justice soit faite, même si en réalité, nous savons que, peu importe la peine qui sera infligée au meurtrier, personne ne nous rendra Mohamed », a-t-il souligné, avant de saluer le travail des « infirmières et des médecins de Son Espases qui, tout au long du séjour de Mohamed, ont été très gentils avec nous ».
Le principal accusé de l’agression, Christian N., un jeune Espagnol de 21 ans, restera en détention jusqu’à son procès dont la date n’est pas encore fixée. Il s’est livré à la police, accompagné de son avocat, une semaine après avoir commis l’acte.