Mina Dich
Mina Dich, qui purge une peine de six ans de prison pour avoir été membre de la première cellule terroriste entièrement féminine de Grande-Bretagne, a récemment plaidé que « son danger à long terme pour le public n’était pas pertinent » pour sa demande de libération conditionnelle.
Mina Dich, d’origine marocaine et âgée de 49 ans, a été emprisonnée en 2018 pour avoir aidé ses filles dans leurs préparatifs d’attaques terroristes de l’État islamique. Ses enfants, Safaa Boular et Rizlaine Boular, avaient planifié une attaque armée et à la grenade au British Museum ainsi qu’une attaque à l’arme blanche au Palais de Westminster, rapporte le Daily Mail. Elles ont toutes deux été condamnées à perpétuité.
Au cours de l’audience devant la Haute Cour pour sa demande de libération conditionnelle, l’avocat de la Marocaine, Jude Bunting KC, a affirmé que le comité de libération conditionnelle avait tort de considérer Dich comme un danger pour le public. Selon M. Bunting, il n’y avait pas de support juridique pour évaluer les risques à durée indéterminée.
Toutefois, l’avocat du département de la Justice, Jason Pobjoy, a soutenu qu’il n’y avait « aucune limite temporelle à l’évaluation des risques par le comité de libération conditionnelle ». Il a également affirmé que si Dich était libérée, elle serait surveillée par un bracelet électronique et qu’elle serait limitée dans l’utilisation d’Internet ou les rencontres avec certains groupes de personnes.