Immobilier au Maroc : des contraintes en série
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Le marché de l’immobilier au Maroc fait face à un déséquilibre entre l’offre en logements et la demande émanant des acheteurs. Ces derniers ont du mal à trouver une offre adéquate.
« Depuis la hausse qu’a connue l’offre en T2-2022, la tendance s’inverse en T3-2022 avec une baisse de 4,7 %. En parallèle, et sur la même période, la demande suit une tendance différente de celle de l’offre et enregistre une hausse de 2,1 %. Le dernier indicateur à surveiller est le potentiel de croissance dans les villes principales. Ce troisième trimestre, le potentiel de croissance est toujours existant, c’est-à-dire que la proportion de la demande par rapport à celle de l’offre est avantageuse pour de nouvelles opportunités de croissance. Par exemple, sur la ville de Marrakech, la demande est presque 3,8 fois plus importante que l’offre », explique Kevin Gormand, CEO et co-fondateur du Groupe Mubawab.
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Le déséquilibre entre l’offre et la demande s’explique notamment par la morosité que vit le secteur immobilier depuis quelques mois, fait savoir La Vie éco. Il a été également constaté que les acheteurs peinent à trouver une offre adéquate, les promoteurs immobiliers n’arrivant pas à satisfaire leur demande. Celle-ci répond à plusieurs critères : la localisation, la superficie, la nature du logement, sa composition, ses équipements, etc. À titre d’exemple : les promoteurs se rabattent sur des localisations éloignées du centre en raison de la rareté du foncier et le renchérissement des prix résultant de la saturation en ville. Une option qui ne convient pas à une large frange de la clientèle qui tient compte de la proximité du centre-ville, des lieux d’attraction et de son lieu du travail.
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Plusieurs experts ont formulé des recommandations dont la prise en considération pourrait résoudre ce problème. Ils recommandent de revoir la conception des projets pour qu’ils soient adaptés aux besoins des acquéreurs, de fournir des données précises sur le secteur notamment la valeur des biens, leur nature et leur évolution. Aussi, recommandent-ils d’augmenter la taxe sur les terrains non bâtis, ce qui permettra d’avoir une assiette foncière plus large et de booster l’offre immobilière.
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