
L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.
Le gouvernement marocain a ordonné mercredi l’ouverture d’une enquête en rapport avec les allégations de Luc Ferry, qui affirmait fin mai dernier sur le "Grand Journal" de Canal+ qu’un ancien membre du gouvernement français se serait "fait coincer à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons".
Le ministre marocain de la Justice a donné ses directives au procureur du Roi de Marrakech pour l’ouverture d’une enquête approfondie, a déclaré mercredi Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, à l’AFP.
Nouzha Skalli avait déjà affirmé devant le parlement que le Maroc ne comptait pas fermer les yeux sur ces agissements criminels.
L’association marocaine "Touche pas à mon enfant", qui a déjà déposé une plainte contre X à Marrakech après les déclarations de Luc Ferry, a procédé mercredi au dépôt d’une plainte à Paris, contre X également, pour "exploitation sexuelle de mineurs" et "non-dénonciation". Le but est de "pousser la justice française à vraiment enquêter" avait fait savoir samedi à l’AFP Me Jean Chevais, l’avocat de l’ONG marocaine.
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