Affaire Ferry - Marrakech : le Maroc ordonne une enquête

9 juin 2011 - 22h45 - France - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le gouvernement marocain a ordonné mercredi l’ouverture d’une enquête en rapport avec les allégations de Luc Ferry, qui affirmait fin mai dernier sur le "Grand Journal" de Canal+ qu’un ancien membre du gouvernement français se serait "fait coincer à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons".

Le ministre marocain de la Justice a donné ses directives au procureur du Roi de Marrakech pour l’ouverture d’une enquête approfondie, a déclaré mercredi Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, à l’AFP.

Nouzha Skalli avait déjà affirmé devant le parlement que le Maroc ne comptait pas fermer les yeux sur ces agissements criminels.

L’association marocaine "Touche pas à mon enfant", qui a déjà déposé une plainte contre X à Marrakech après les déclarations de Luc Ferry, a procédé mercredi au dépôt d’une plainte à Paris, contre X également, pour "exploitation sexuelle de mineurs" et "non-dénonciation". Le but est de "pousser la justice française à vraiment enquêter" avait fait savoir samedi à l’AFP Me Jean Chevais, l’avocat de l’ONG marocaine.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Marrakech - Droits et Justice - Nouzha Skalli - Enfant - Pédophilie - Ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la prolifération des malades mentaux inquiète

Bon nombre de malades mentaux errent dans les rues marocaines suscitant inquiétudes et craintes. Préoccupée, la députée Hayat Laaraich, du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, adresse une question écrite au ministère de la Solidarité et...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : du nouveau pour la kafala (adoption)

Présenté par le Groupe socialiste-opposition Ittihadie, le projet de loi N°5.171.22 modifiant l’article 19 de la loi N°15.01 relative à la kafala (adoption) des enfants abandonnés a été adopté à l’unanimité lundi par la Chambre des représentants.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Samira Saïd : la retraite ?

La chanteuse marocaine Samira Saïd, dans une récente déclaration, a fait des confidences sur sa vie privée et professionnelle, révélant ne pas avoir peur de vieillir et avoir pensé à prendre sa retraite.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

L’actrice Hiba Abouk parle de son ex Achraf Hakimi

Malgré leur séparation il y a plus de deux ans, Hiba Abouk entretient de bonnes relations avec Achraf Hakimi. L’actrice espagnole d’origine tunisienne apprécie l’attention constante que le défenseur marocain du PSG porte à leurs deux enfants, Amin et...

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.