Le président du constructeur naval Navantia, Ricardo Domínguez, a indiqué cette semaine que les travaux de construction du patrouilleur commandé par le Maroc n’ont pas encore commencé. Toutefois, il s’est montré confiant quant à la réalisation du projet, assurant qu’il « suit son agenda ».
Dans une déclaration au journal espagnol Diaro De Cadiz, en marge à la participation à un colloque sur l’industrie navale civile et militaire, le responsable a précisé que « la baie de Cadix attend le début de la découpe de la tôle du patrouilleur à haute altitude commandé par le Maroc ».
Évoquant la situation diplomatique tendue entre les deux pays, Dominguez s’est félicité que le contrat n’a pas été impacté, ajoutant que le gouvernement marocain négocie encore avec diverses entités le financement du programme.
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Le contrat annoncé le 8 janvier dernier par l’ancienne ministre des Finances, Maria Jesus Montero, devrait garantir, pour au moins trois années, des postes d’emploi à 250 salariés de la région de Cadix. Navantia espère que la commande du patrouilleur marocain comblera le vide laissé par l’achèvement des travaux de construction de cinq corvettes à l’Arabie Saoudite.
Pour rappel, le Maroc avait lancé en avril 2020 un appel d’offres pour la construction d’un navire de surveillance côtière (BVL), un patrouilleur de la classe Avante 1800. Un marché décroché par l’espagnol Navantia pour un coût global de 130 millions d’euros. La construction du patrouilleur devra démarrer début 2022.