« Le contrat pour l’acquisition par la Marine royale marocaine d’un patrouilleur à haute altitude de Navantia S. A., est toujours en vigueur. Conformément à ses obligations contractuelles, Navantia a déjà engagé le processus d’acquisition des principaux équipements du navire », indiquait le gouvernement espagnol en réponse à la question du groupe parlementaire Vox sur le niveau d’avancement de la construction de ce patrouilleur, rappelle El Debate.
Le patrouilleur en construction pour le Maroc est un Avante 1800 de dernière génération, doté des systèmes les plus sophistiqués. D’une longueur de 89 mètres et d’une largeur de 13,3 mètres, il peut accueillir un équipage moyen de 46 personnes et sera équipé d’un canon de 76 millimètres, d’un système de lancement de missiles SAM et SSM, ainsi que de capteurs et de radars modernes, de contre-mesures électroniques et d’un pont pour abriter un hélicoptère, indique le fabricant Navantia.
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« Le chef du gouvernement accepte l’accord de crédit de 95 millions d’euros, annexé à ce décret, signé le 31 août 2022 entre le Maroc et la banque Santander pour financer la construction du patrouilleur, objet de contrat entre le ministère de la Défense nationale et la société Navantia », peut-on lire dans le décret signé par Aziz Akhannouch, publié dans le Journal officiel du 6 octobre.
C’est la ministre espagnole des Finances, María Jesús Montero, qui avait annoncé la nouvelle de la construction d’un patrouilleur au profit du Maroc, lors d’une visite effectuée le 8 janvier 2021 sur le chantier naval de San Fernando (Cadix). Depuis une dizaine d’années, le Maroc n’a cessé d’augmenter son budget militaire, dépassant les 5,1 milliards de dollars en 2023.