
Des gangs marocains impliqués dans la violence à Marbella
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Des scènes de violences entre jeunes se multiplient à Beverwijk aux Pays-Bas, augmentant l’insécurité dans la ville. Les habitants vivent dans la peur permanente. Les autorités ont ordonné la fermeture temporaire des écoles afin de ramener le calme.
Vendredi, tous les lycées de Heemskerk et Beverwijk, ainsi que deux écoles à Haarlem, sont restés fermés en raison des violences entre jeunes. Les parents sont inquiets. « Hier après-midi, nous avons vu sur Facebook quelques captures d’écran. Il y avait notamment une menace de fusillade à l’école de Naomi, vendredi entre 9 h et 12 h. Nous avions alors déjà décidé nous-mêmes qu’elle n’irait pas à l’école », a déclaré un parent d’élève.
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Des vidéos de violences, vraies ou fausses, sont partagées sur les réseaux sociaux. « Nous avons vu de fausses images où notre école en train d’exploser », affirme Naomi. « Mais cela reste une menace. Ce sont finalement toutes des histoires qui aggravent la situation, mais dont on ne sait pas si elles sont vraies. Peut-être que tout est exagéré. Mais le vacarme sur les réseaux sociaux était si grand que la commune devait bien faire quelque chose », explique son père.
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Face à la situation, les autorités des deux villes ont annoncé l’état d’urgence. Quelques quartiers de Beverwijk ont été classés comme zones à risque sécuritaire pour un mois. La police va renforcer les contrôles et les rassemblements de plus de trois personnes sont interdits, de même que le port de vêtements couvrant le visage. Malgré ces mesures, les parents ne sont pas rassurés. « Mes filles de 13 et 14 ans sont au Castor. Je n’ose même pas les laisser sortir. C’est surtout l’incertitude qui est pénible… », s’alarme une mère citée par un journal local.
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Dans certains quartiers, la situation est inquiétante. Sur des images d’un direct sur Snapchat, il est indiqué que la « tension entre Marocains de Haarlem et Turcs de Beverwijk monte fortement ». Robby Roks, criminologue qui a mené des recherches sur l’interaction entre la violence de rue et les provocations sur les réseaux sociaux, a soutenu que « la violence est visible sur les réseaux sociaux et conduit ainsi à de nouvelles violences… Un tel cycle peut complètement dégénérer. »
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