Sous le titre "Manipulation Saharienne", le journaliste et spécialiste des questions de la défense, Frédéric Pons, a affirmé dans un article paru dans l’hebdomadaire français "Valeurs Actuelles", que les services secrets algériens étaient à l’origine des incidents survenus le 8 novembre dernier dans le campement de Gdim Izik.
L’Algérie, dont le but était de torpiller la réunion tenue le 8 novembre dernier entre le Maroc et le Polisario sous l’égide de l’ONU, souligne Frédéric Pons, est le principal soutien du Polisario, qui bénéficie également de l’appui de puissants partis de l’extrême gauche européenne.
Aujourd’hui, indique l’auteur, l’Algérie a perdu le contrôle de la situation et la communauté internationale est de plus en plus favorable à la proposition marocaine d’autonomie avancée au Sahara. Rabat et ses alliés marquent aussi des points sur le front de la sécurité face à Al Qaïda à un moment où le Polisario est déserté par ses principaux dirigeants.
Le territoire sans loi du Sahara, précise l’auteur, est en passe de devenir le prochain Afghanistan, rappelant l’enquête du quotidien américain New York Post qui faisait état de "liens établis entre 56 dirigeants politiques et militaires du Polisario et Al-Qaïda".
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