Maroc : la TVA, bête noire du secteur informel
La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) représente « la principale composante » fiscale que redoutent le plus, les acteurs du secteur informel. C’est ce qui ressort d’une étude...
Inscrit dans la liste grise du GAFI, le Maroc doit réorganiser son dispositif. L’informel, couronné par la sous-déclaration, l’absence de factures, la contrebande, doit être réduit dans les meilleurs délais.
Réduire l’informel dans l’économie marocaine, c’est l’une des mesures que doit prendre le royaume pour se conformer aux normes GAFI. Puisque « certains opérateurs font du blanchiment d’argent en investissant massivement dans l’immobilier pour échapper au fisc », rapporte L’Économiste.
L’écart de régularisation demeure considérable, vu que « de nombreuses transactions commerciales restent marquées par la prévalence de la sous-déclaration, de l’absence de factures probantes, de la contrebande, de la contrefaçon… ». Bien que des mesures aient été prises pour l’insertion des unités exerçant dans l’informel, le résultat était moins bon, concernant principalement l’acquittement fiscal des entreprises inscrites pour la première fois au niveau des services des impôts.
Le rappel de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) concernant la stratégie nationale d’inclusion financière qui devrait faciliter l’accès aux services bancaires, surtout pour les travailleurs du secteur informel, dont les jeunes, les auto-employeurs, les PME exportatrices en Afrique, a été abordé par le quotidien, sans oublier le statut d’auto-employeur permettant d’insérer les petits commerçants dans l’économie formelle, en mettant en place leur entreprise, via le canal bancaire. De plus, « les entreprises de transfert de fonds ont été transformées en établissements de paiement habitués à ouvrir des comptes de paiement », a souligné la même source.
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