Image Credit : Sabq et GulfNews
« J’ai 84 ans et je n’ai pas eu l’occasion auparavant d’accomplir le Hajj. L’argent était le seul obstacle. Mais Allah a donné un emploi à mon fils, ce qui lui a permis de rassembler l’argent nécessaire pour le coût du Hajj », a déclaré Zahia au média saoudien Sabq, alors qu’elle et son mari s’apprêtaient à prendre le vol pour l’Arabie Saoudite depuis l’aéroport international Mohammad V de Casablanca.
L’octogénaire affirme être encore en pleine forme et capable d’entreprendre ce voyage important qui fait partie des cinq piliers de l’Islam. « Je n’ai que 25 ans ! », dit-elle en plaisantant. « Tout s’est bien passé. Les procédures pour notre entrée en Arabie Saoudite ont été effectuées en quelques minutes », a-t-elle ajouté.
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Le ministère de l’Intérieur saoudien a relancé en 2018 l’initiative « Route de la Mecque » qui offre aux pèlerins de plusieurs pays des facilités, dont la délivrance de visas électroniques à domicile, la finalisation des procédures de passeport ainsi que l’étiquetage et le tri des bagages dans les aéroports de départ.
Une fois en Arabie Saoudite, ces pèlerins regagnent leur résidence dans les villes saintes de La Mecque et de Médine. Leurs bagages leur sont livrés à leur résidence. Cette année, les pèlerins de sept pays bénéficient de l’initiative. Il s’agit du Maroc, de la Malaisie, de l’Indonésie, du Pakistan, du Bangladesh, de la Turquie et de la Côte d’Ivoire.