
Jalal, de héros à suspect dans l’explosion meurtrière à Rotterdam
Alors qu’il était pris pour un héros après l’explosion meurtrière survenue à Rotterdam lundi de la semaine dernière, où il participait aux recherches des victimes disparues dont...
Poursuivi pour la production de stupéfiants — une infraction passible d’une peine nettement moins sévère -, Jalal O., désigné héros puis suspect après l’explosion meurtrière survenue à Rotterdam fin janvier 2024, est désormais soupçonné d’avoir provoqué une explosion ayant entraîné la mort.
Les choses se compliquent pour Jalal O., l’homme arrêté cinq jours après l’explosion meurtrière du 29 janvier 2024 survenue dans une grande partie d’un local commercial (laboratoire de drogue) situé sous les appartements de Schammenkap à Rotterdam. S’il n’était poursuivi que pour la production de stupéfiants – une infraction passible d’une peine nettement moins sévère – une autre accusation a été retenue contre lui. Selon l’enquête menée par l’Institut national de criminalistique (Nederlands Forensisch Instituut), il est soupçonné d’avoir provoqué une explosion ayant entraîné la mort. Étant donné qu’il est désormais possible d’établir le lien entre l’explosion et le laboratoire de drogue.
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Pour rappel, trois personnes ont perdu la vie dans cette explosion. Il s’agit de Kamran Khan (43 ans), Ylyass (22 ans), le neveu de Jalal, et Mustafa (33 ans). À l’origine de cette explosion, des vapeurs d’acétone. L’acétone se définit comme une substance utilisée dans les laboratoires de drogue pour le traitement de la cocaïne. Cette substance est hautement inflammable et donc extrêmement dangereuse.
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Des soucis en perspective pour Jalal O. qui a toujours nié toute implication dans le laboratoire de drogue. En attendant son procès sous surveillance électronique dont la date n’est pas encore connue, il est actuellement en liberté conditionnelle. Son avocat Cem Kekik est tout de même optimiste : « À mon sens, rien n’a été ajouté qui prouverait que mon client est impliqué dans le laboratoire de drogue. Je suis convaincu que O. n’avait pas connaissance du laboratoire, et qu’il ne peut donc pas être tenu pénalement responsable du décès des victimes. »
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Du côté des proches des victimes, l’élargissement de l’acte d’accusation apporte un soulagement. Ils pourront désormais prétendre à une indemnisation, avoir accès au dossier pénal et déposer une déclaration de victime.
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