Royal Air Maroc ne sait que faire de ses pilotes stagiaires

26 avril 2022 - 19h40 - Economie - Ecrit par : S.A

Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la logistique, a évoqué, lundi au Parlement, la situation des pilotes stagiaires de la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM).

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants sur la situation des pilotes stagiaires de RAM, le ministre a affirmé qu’en dépit des conditions difficiles liées à la pandémie de Covid-19, Royal Air Maroc (RAM) a proposé, à partir de décembre 2021, un recrutement progressif d’un nombre de pilotes stagiaires au sein d’une filiale détenue à 100 % par la compagnie nationale. « La proposition de recrutement dans la filiale était en contrepartie de salaires équivalents à ceux proposés chez des compagnies internationales concurrentes, mais relativement inférieurs à leur niveau d’avant pandémie », a-t-il expliqué.

À lire : Colère contre Royal Air Maroc

Aussi, a-t-il rappelé la décision de la compagnie nationale en 2015 de contribuer à la formation de plusieurs pilotes marocains à Toulouse (France) en se portant garante des crédits contractés par les bénéficiaires de la formation, et auxquels RAM a accordé la priorité en matière de recrutement en cas d’un éventuel besoin. Mais ces pilotes ne s’enthousiasment pas tous pour un éventuel recrutement. Ils ont affirmé à travers « des documents signés par leurs soins, que la compagnie n’est pas tenue de les embaucher à l’issue de la période de formation », a précisé Mohamed Abdeljalil.

À lire : Les pilotes perdent définitivement leur combat contre Royal Air Maroc

Certains ont accepté la proposition d’embauche au niveau de la filiale de RAM, tandis que d’autres, formés dans d’autres pays, ont, eux, accepté d’exercer dans le cadre de la même offre, est-il encore précisé. Touchée plein fouet par la pandémie de Covid-19, la compagnie aérienne nationale a décidé de réviser sa politique de recrutement, y compris des pilotes, et ce, en les embauchant dans une filiale détenue à 100 %, a fait savoir le ministre. Il est question d’ajuster les dépenses de la compagnie avec la conjoncture actuelle et de renforcer sa compétitivité pour garantir sa pérennité dans un marché ouvert caractérisé par une rude concurrence.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Royal Air Maroc (RAM) - Parlement marocain

Aller plus loin

Les pilotes perdent définitivement leur combat contre Royal Air Maroc

Mauvaise nouvelle pour l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL). La cour d’Appel de Casablanca vient de confirmer sa dissolution.

Bonnes suprises pour Royal Air Maroc

La réouverture des frontières marocaines le 7 février dernier a un impact positif sur les activités des compagnies aériennes comme Royal Air Maroc (RAM), Transavia et Air...

Royal Air Maroc vend plusieurs avions

La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a pris plusieurs mesures notamment la vente de 10 avions, afin de faire face aux effets de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur...

Colère contre Royal Air Maroc

La Coordination des pilotes stagiaires Royal Air Maroc (CPS RAM) a décidé d’organiser un sit-in devant le siège du Groupe de la compagnie nationale demain jeudi 24 mars 2022...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : des amendes jusqu’à 10 000 dirhams pour les fumeurs ?

Préoccupée par la croissance du tabagisme au sein de la société, de son impact sur la santé publique et de l’économie marocaine, le groupe du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à la Chambre des représentants, présente une proposition de loi...

L’état alarmant des autoroutes marocaines inquiète

Le réseau autoroutier du Maroc est mal entretenu et n’offre pas des garanties de sécurité aux usagers de la route. C’est ce que révèle entre autres un récent rapport sur la gestion de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM).

Les Marocains pourraient partir à la retraite plus tard

Les députés de l’opposition ont adressé lundi une question orale au gouvernement, lui demandant quelles mesures il entend prendre pour réformer le régime de retraite.

Des députés marocains ne veulent pas payer leurs impôts

Plusieurs parlementaires sont mécontents de la Direction générale des impôts (DGI). Celle-ci les invite fermement à s’acquitter de leurs obligations fiscales, sans tenter d’obtenir d’exemptions ou d’allégements via des intermédiaires politiques.

Vols annulés : la colère monte contre Royal Air Maroc

Un député du Parti authenticité et modernité (PAM) a interpelé le gouvernement marocain au sujet des reports ou annulations de vols répétés de Royal Air Maroc ces derniers temps, causant des désagréments à ses clients.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Maroc : les hammams traditionnels en péril

La députée Loubna Sghiri, membre du groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, alerte sur la précarité au travail qui touche les travailleuses et travailleurs des hammams traditionnels dont le nombre de jours de travail a été...

Au Maroc, des régions sans Internet

La faiblesse du réseau Internet et du débit dans les zones rurales et montagneuses et dans la province de Khénifra en particulier préoccupent la députée Saadia Amahzoune, du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des...