« Les trois victimes avaient emprunté la route qui mène de Tindouf, en Algérie, à Zouérat. Il semble qu’ils aient dévié de leur itinéraire et se sont retrouvés à mi-chemin entre Bir Lahlou et Aïn Ben Tili, qui sont distantes de tout juste 30 kilomètres. […] Ce que nous savons, c’est qu’ils étaient à l’arrêt lorsque le missile a percuté leurs camions. Ils devaient certainement marquer une pause avant de reprendre leur chemin », confie à Sputnik une source sahraouie proche du Front Polisario.
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Pour le moment, l’Algérie et le Maroc n’ont donné aucune information officielle sur l’incident. La seule réaction officielle vient de la Mauritanie qui a démenti l’information, mardi 2 novembre. « Depuis hier (lundi), plusieurs sites et plateformes médiatiques ont fait circuler la nouvelle que des camions algériens ont été attaqués dans le nord du pays. […] La Direction de la communication et des relations publiques, commandée par l’état-major général des armées, nie la survenance de toute attaque à l’intérieur du territoire national », a indiqué l’armée mauritanienne dans un communiqué de presse.
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Depuis le 13 novembre 2020, date de reprise des hostilités au Sahara occidental, le Front Polisario accuse le Maroc de plusieurs attaques ciblant des civils. En avril dernier, une attaque marocaine par drone aurait causé la mort d’Addah Al-Bendir, le commandant de la gendarmerie nationale sahraouie. De son côté, le Maroc n’a jamais confirmé l’information. Le royaume a récemment acquis auprès de la Turquie 13 drones de combats Bayraktar TB2 et serait sur le point d’installer une usine de fabrication de drones, en collaboration avec Israël.