Depuis la reconnaissance américaine en décembre 2020 de la souveraineté marocaine sur le Sahara, la communauté internationale est désormais portée vers une solution correspondant au plan présenté par le Maroc en 2007 au sujet du Sahara, qui jouit d’une large autonomie. Cette démarche ne semble pas beaucoup influencer la position européenne, indique la revue italienne InsideOver.
Contrairement aux États-Unis, les pays européens campent officiellement sur une position « passive » qui ne contribue pas à la solution définitive du différend mais, au contraire, fait perdurer le statu quo préjudiciable à la stabilité et à l’intégration régionale.
Selon le journal, les États-Unis ont officialisé une position qui n’avait pas encore été ratifiée depuis que le Maroc a présenté sa proposition d’autonomie en 2007. Pendant 14 ans, Washington a toujours soutenu l’idée d’accorder la souveraineté au Maroc sur le Sahara. C’est d’ailleurs la raison qui a motivé le tournant de Trump qui, pour l’heure, n’a pas encore été remis en cause par l’administration de Biden.
Pour Nasser Bourita, la tendance positive enregistrée ces dernières années pourrait connaître une nouvelle accélération si le « Vieux Continent » reconnaissait également la souveraineté marocaine sur le Sahara.