« Le trublion » Saïd Chramti condamné à un an et demi de prison

2 mai 2014 - 11h49 - Espagne - Ecrit par : Bladi.net

Saïd Chramti, que certains médias espagnols surnomment « fauteur de troubles » ou « trublion » (Alborotador), alors qu’il est militant du Comité national pour la libération de Sebta et Melilla, vient d’être condamné à 1 an et demi de prison, au Maroc, notamment pour port d’armes.

Selon Elfarodigital :

« Saïd Chramti, le trublion antiespagnol de la frontière de Melilla, a été condamné à un an et demi de prison au Maroc pour port d’armes et outrages à fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions ».

Le tribunal de première instance de Nador a émis un « jugement définitif » mais les avocats de la défense ont déclaré « injuste » la décision du tribunal et ont prévu de faire appel pour demander la libération du prévenu.

Chramti, alors qu’il était à la frontière de Melilla, a été accusé de porter des armes et de menacer ainsi la sécurité des personnes et des biens. Il aurait également insulté des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions.

Entre autres « faits d’armes », Chramti est connu pour avoir participé, le 27 octobre 2012, à des jets de pierres contre la police espagnole au passage de Bni Nssar. La frontière avait alors été fermée pendant 4 heures.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Nador - Droits et Justice - Melilla - Bni Nsar - Saïd Chramti

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.